Augmentation de 7 % des greffes d'organes en France en 2024 !
C'est une excellente nouvelle ! En 2024, la France a réalisé plus de 6 000 greffes, retrouvant ainsi le niveau d'activité d'avant la pandémie de Covid.
L'Agence de la biomédecine a noté une augmentation notable de 7 % des greffes d'organes cette année. Ce chiffre, qui n'avait pas été atteint depuis 2017, témoigne de l'élan positif impulsé par le Plan ministériel 2022-2026.
En 2024, la France a réalisé un total de 6 034 greffes d'organes et de tissus, selon le bilan publié par l’Agence de la biomédecine le 13 février. Cela représente une augmentation de 401 greffes par rapport à l'année précédente, soit une hausse de 7,1 %. Bien que le taux d'opposition au prélèvement demeure élevé, atteignant 36,4 % au niveau national et 53,5 % en Île-de-France, l'activité de transplantation a atteint son niveau le plus élevé depuis 2017.
Cette progression est attribuée, d'après l’Agence, à une « forte hausse » des prélèvements effectués sur des cœurs arrêtés, qui a augmenté de 12,8 %. De plus, on observe une « augmentation continue » du nombre de donneurs en mort encéphalique, avec 3 169 cas recensés, soit une hausse de 1,2 %, et 1 544 donneurs prélevés, ce qui représente une augmentation de 2,1 %. Ces chiffres témoignent d'un effort collectif pour améliorer les taux de dons et, par conséquent, les possibilités de greffes en France.
La greffe est une procédure médicale essentielle qui intervient souvent lorsque toutes les autres options ont échoué pour des patients gravement malades. Ce processus nécessite une coordination minutieuse entre de nombreux acteurs, y compris les équipes de réanimation, les coordinations hospitalières pour le don et le prélèvement, ainsi que les médecins spécialisés dans les greffes.
L'Agence de la biomédecine joue également un rôle crucial dans la régulation et la répartition des organes. Bien que le nombre de décès parmi les personnes en attente de greffe ait diminué de 9,8 % en 2024, il reste préoccupant que 852 patients aient perdu la vie cette année, n'ayant pas pu bénéficier d'une greffe à temps.
L'opinion publique continue de soutenir massivement le don d'organes et de tissus, avec une adhésion qui demeure stable au fil des ans. Ce soutien ne faiblit pas, et il est encourageant de constater une augmentation significative de la transmission de cette volonté à un proche, qui a grimpé de 5 points en un an et de 9 points en cinq ans. Cela montre une prise de conscience croissante de l'importance du don d'organes, ce qui pourrait potentiellement améliorer les chances de vie pour de nombreux patients en attente d'une greffe.