Biodiversité : plus de 100 nouvelles espèces protégées en Outre-mer.
Dimanche 16 Mars, le gouvernement a annoncé la publication de quatre arrêtés visant à renforcer la protection de la faune sauvage, en mettant particulièrement l'accent sur certaines espèces ...
Dimanche 16 Mars, le gouvernement a annoncé la publication de quatre arrêtés visant à renforcer la protection de la faune sauvage, en mettant particulièrement l'accent sur certaines espèces d'oiseaux dans des régions comme la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Pierre et Miquelon. Ces textes, qui figurent dans le Journal officiel, ont pour objectif de compléter la liste des espèces protégées dans ces territoires, comme l'a précisé le ministère de la Transition écologique dans un communiqué. Le premier arrêté se concentre sur la Guadeloupe, où il est désormais interdit de procéder à la "destruction intentionnelle" ou à la "dégradation des sites de reproduction" de plusieurs espèces d'oiseaux. De plus, la détention et la vente de ces oiseaux sont prohibées sur l'ensemble du territoire national.
En enrichissant la liste des espèces protégées, le gouvernement a également inclus de nouvelles espèces, telles que le pélican brun. Grâce à cette mise à jour, le nombre total d'oiseaux protégés en Guadeloupe atteint désormais 203, ce qui représente une augmentation significative de 96 espèces par rapport à l'arrêté précédent. Cette initiative témoigne de l'engagement du gouvernement à préserver la biodiversité et à assurer la pérennité des écosystèmes locaux, tout en sensibilisant le public à l'importance de la protection de la faune sauvage.
Un second texte aborde la diversité aviaire que l'on peut observer dans la collectivité de Saint-Martin, présentant une liste encore plus exhaustive que celles des précédents documents. Par ailleurs, la collectivité de Saint-Pierre et Miquelon est concernée par deux arrêtés distincts : l'un vise à protéger les oiseaux, tandis que l'autre se concentre sur la sauvegarde des mammifères, tels que la chauve-souris cendrée et la loutre du Canada. Le communiqué met en avant que cet arrêté permet désormais de protéger les sites de nidification des rares couples de Pygargues à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) qui nichent en France.
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a souligné l'importance de ces mesures en déclarant que la faune et la flore ultramarines constituent des écosystèmes parmi les plus riches et diversifiés au monde. Elle a ajouté que c'est une véritable opportunité pour la France, mais aussi un enjeu crucial, car ces écosystèmes représentent 80 % de notre biodiversité nationale. Cette prise de conscience souligne l'importance de la protection de ces espèces et de leurs habitats pour préserver l'équilibre écologique.
vu sur France Info