Chacal doré : une première en Seine-Maritime !
Récemment, un chacal doré a été aperçu et photographié en Seine-Maritime, précisément dans la réserve naturelle nationale de l'estuaire de la Seine, située entre Le Havre et Tancarville.
Cet événement marque une première pour la Normandie, où cet animal n'avait jamais été observé auparavant. La découverte de ce chacal doré suscite un certain intérêt, tant pour les passionnés de la faune que pour les chercheurs qui étudient la biodiversité de la région.Le Chacal doré, également connu sous le nom de Chacal commun (Canis aureus), est un membre de la famille des Canidés, que l'on trouve principalement en Europe, au Moyen-Orient et en Asie du Sud.
Ce mammifère opportuniste a un régime alimentaire varié, se nourrissant de fruits, d'insectes, d'oiseaux et de rongeurs qu'il parvient à chasser, mais il ne dédaigne pas non plus les carcasses d'animaux plus imposants. En tant que charognard, il joue un rôle essentiel dans l'écosystème en aidant à nettoyer les restes d'animaux morts, ce qui limite la propagation de maladies zoonotiques. Ce chasseur discret est surtout actif à l'aube et au crépuscule, et contrairement à d'autres prédateurs de taille similaire, il évite généralement de s'en prendre aux animaux domestiques. Sa population est relativement faible, avec une densité variant entre 0,2 et 4,8 groupes par 10 km², ce qui rend parfois difficile la confirmation de sa présence dans certaines régions.
Nathalie Pfeiffer, ingénieure spécialisée dans les milieux terrestres à l'Office français de la biodiversité (OFB), a tenu à rassurer le public en affirmant qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter face à la présence de cet animal. Selon elle, le chacal doré, qui se situe en taille entre le renard et le loup, partage un régime alimentaire similaire à celui du renard. Cela signifie qu'il ne représente pas une menace particulière pour les habitants ou les autres espèces de la région, ce qui devrait apaiser les craintes éventuelles.
Il est important de garder ses distances et de ne pas tenter de toucher cet animal. En ce qui concerne son alimentation, Nathalie Pfeiffer souligne qu'il s'agit d'un animal opportuniste qui se nourrit d'une grande variété de choses. En tant qu'omnivore et charognard, il n'y a vraiment aucune raison de s'inquiéter à ce sujet. Elle insiste également sur le fait qu'il est crucial de ne pas s'approcher de lui. "Comme pour tous les animaux sauvages, il est préférable de garder ses distances et de ne pas les toucher. Cela s'applique également aux renards, sangliers et chevreuils ; il est essentiel de respecter la faune sauvage."
Nathalie Pfeiffer mentionne que cet animal est actuellement en train d'explorer son territoire. Il est possible qu'il y ait d'autres individus que nous n'avons pas encore identifiés, mais il se peut également qu'il n'y en ait qu'un seul. Cette phase de prospection est naturelle et fait partie de son comportement. En restant vigilant et en respectant les distances, nous pouvons coexister avec ces créatures tout en préservant leur habitat et leur sécurité.
vu sur BFMTV