Le trou de la couche d’ozone se referme !
La couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est en train de se régénérer, et cela résulte directement des efforts mondiaux pour diminuer les substances chimiques responsables de son ...
La couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est en train de se régénérer, et cela résulte directement des efforts mondiaux pour diminuer les substances chimiques responsables de son affaiblissement, selon une étude récente du MIT.
Le 16 septembre 1987, le protocole de Montréal a été mis en place pour interdire la production de certains gaz, notamment les chlorofluorocarbures (CFC). Ces composés, largement utilisés dans la fabrication d'objets courants comme les réfrigérateurs, les climatiseurs et les aérosols, avaient un impact dévastateur sur l'ozone de la stratosphère, qui se situe entre 15 et 35 kilomètres d'altitude.
Depuis l'adoption de ce protocole, les scientifiques ont commencé à noter des signes positifs de la reconstitution de la couche d'ozone. Cependant, une étude publiée le 5 mars dans la revue Nature est la première à fournir des preuves solides, avec un niveau de confiance statistique de 95 %, que la protection contre les rayons UV de notre planète se rétablit principalement grâce à nos actions. Cette avancée est un véritable motif d'espoir pour la communauté scientifique et pour tous ceux qui s'inquiètent de l'état de notre environnement.
La professeure Susan Solomon, l'une des coauteures de l'étude, a exprimé sa satisfaction dans un communiqué du MIT, soulignant que ces résultats démontrent notre capacité à résoudre les problèmes environnementaux. Cela montre que, malgré les défis, des efforts concertés peuvent mener à des résultats positifs pour notre planète. C'est un message encourageant qui rappelle l'importance de la coopération internationale dans la lutte contre les menaces environnementales.
Grâce à leurs simulations, les chercheurs ont pu établir une carte des périodes et des altitudes où l'ozone a montré des signes de rétablissement d'un mois à l'autre, sur plusieurs décennies. Ils ont ainsi réussi à mettre en évidence ce qu'ils appellent l'"empreinte" d'un rétablissement qui est spécifiquement lié à la réduction des substances nocives pour la couche d'ozone. En poursuivant leurs investigations, l'équipe du MIT a scruté les données satellitaires réelles de 2005 à aujourd'hui et a remarqué que cette empreinte devenait de plus en plus distincte au fil du temps. En 2018, ils ont même observé que cette empreinte atteignait son niveau le plus élevé, ce qui leur a permis d'affirmer avec une certitude de 95 % que la régénération de la couche d'ozone était principalement le résultat des efforts de réduction des substances nuisibles.
Susan Solomon, l'une des scientifiques impliquées dans cette recherche, exprime son enthousiasme en prédisant qu'autour de 2035, il pourrait y avoir une année où la couche d'ozone ne subira aucune dégradation dans la région de l'Antarctique. Elle trouve cela particulièrement excitant et souligne que certains d'entre nous pourraient même voir le trou de la couche d'ozone disparaître complètement de leur vivant. C'est un message d'espoir, car cela montre que les actions entreprises par les gens ont un impact réel et positif sur notre environnement.
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