❤️ Les 7 Bonnes Nouvelles du Mercredi 10 Décembre 2025
Découvrez les bonnes nouvelles du jour : la protection de quatre espèces de grenouilles, des solutions contre la pollution plastique et un soutien à l'agriculture bio.
Quatre espèces de grenouilles bientôt protégées contre la surexploitation !
Les cuisses de grenouille, mets prisé en Europe, voient leur commerce encadré pour préserver les espèces menacées. La CITES a décidé d’ajouter quatre espèces de grenouilles aquatiques à sa liste protégée, une décision saluée comme une « victoire majeure » par Pro Wildlife. L’Union européenne, premier importateur mondial, est particulièrement concernée, car la surexploitation en Turquie, Albanie et Azerbaïdjan menace leur survie.
Cette mesure, attendue pour mi-2027, souligne la responsabilité de l’UE en tant que destination clé de ce commerce. Les règles strictes visent à mettre fin à une exploitation non durable, tout en garantissant la pérennité de ces amphibiens. La CITES, qui réglemente déjà plus de 40 000 espèces, renforce ainsi son engagement pour la biodiversité. Une avancée encourageante pour l’équilibre des écosystèmes et les générations futures.
Source : Geo
Interdictions, recyclages et consignes permettraient de réduire la pollution plastique de 97 % au cours des 15 prochaines années !

D’après une étude du Pew Charitable Trusts, la pollution plastique pourrait plus que doubler d’ici 2040 si aucune action n’est engagée. Pourtant, il existe une lueur d’espoir : les systèmes de réutilisation et de consigne pourraient éliminer presque totalement cette pollution en 15 ans. En ciblant principalement les emballages, responsables de 66 millions de tonnes de déchets annuels, ces mesures permettraient de réduire la pollution de 97 %.
Les emballages à usage unique, souvent non recyclables, sont au cœur du problème. Leur remplacement par des alternatives durables (carton, verre, métal) et l’interdiction de certains polymères complètent cette stratégie. Les bénéfices seraient multiples : réduction des émissions de gaz à effet de serre, économies pour les gouvernements, et amélioration de la santé publique.
« Nous avons la capacité de transformer cela », souligne Winnie Lau, experte à la Fondation Pew. Une action concertée pourrait ainsi préserver la planète pour les générations futures.
Source : The Guardian
L’agriculture bio renforcée : les sénateurs votent un crédit d’impôt majoré !
Le Sénat a marqué une avancée significative pour l’agriculture biologique en votant, dimanche, une hausse du crédit d’impôt dédié, le portant de 4 500 à 6 000 euros dans le cadre du budget 2026. Cette mesure, soutenue par un amendement de la gauche et du centre malgré l’opposition initiale du gouvernement, s’accompagne d’une prolongation de trois ans du dispositif. Les exploitations certifiées bio, dont 40 % des recettes proviennent de cette activité, pourront ainsi réduire leur impôt sur les bénéfices.
Autre progrès notable : la création d’un crédit d’impôt pour la préservation des haies bocagères, couvrant 60 % des dépenses engagées. Le Sénat a également prolongé d’un an le crédit d’impôt pour les exploitations certifiées HVE. Ces décisions, saluées par la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), renforcent l’accompagnement des agriculteurs vers des pratiques plus durables. Une belle victoire pour l’écologie et l’économie agricole !
Source : 20 Minutes
Le venin d’un scorpion d'Amazonie pourrait aider à combattre le cancer du sein !

Une découverte révolutionnaire pourrait émerger de la forêt amazonienne : le venin du scorpion Brotheas amazonicus renferme une molécule aux propriétés antitumorales prometteuses. Des chercheurs de l’École des sciences pharmaceutiques de Ribeirão Preto (FCFRP-USP) au Brésil ont identifié ce composé, capable d’attaquer les cellules cancéreuses du sein de manière similaire au paclitaxel, un médicament de chimiothérapie largement utilisé. Cette avancée, fruit d’une collaboration avec l’Institut national de recherches amazoniennes (INPA) et l’Université d’État d’Amazonas (UEA), a été présentée lors de la Semaine FAPESP France.
Grâce à la bioprospection, cette molécule, nommée BamazScplp1, ouvre la voie à de nouvelles thérapies. Les tests en laboratoire ont montré son efficacité à induire la nécrose des cellules cancéreuses. Une innovation qui illustre le potentiel des ressources naturelles pour transformer la médecine et offrir de nouveaux espoirs aux patientes.
Source : Science Daily
Un cinquième jaguar identifié en Arizona : un signe encourageant pour la biodiversité !
Un nouvel individu de jaguar a été observé en Arizona, offrant un espoir précieux pour cette espèce menacée. Grâce à ses taches uniques, comparables à des empreintes digitales, les chercheurs ont confirmé qu’il s’agissait d’un animal inédit, repéré par une caméra dans le sud de l’État. Il s’agit du cinquième jaguar aperçu dans la région en quinze ans, après avoir traversé la frontière américano-mexicaine.
Susan Malusa, directrice du projet jaguar, se réjouit de cette découverte : « Cela prouve que cette population marginale trouve ici les ressources nécessaires à sa survie. » Les analyses génétiques en cours permettront d’en savoir plus sur ce félin discret, dont le régime alimentaire varie des mouffettes aux petits cervidés.
Cette présence, signe d’un écosystème sain, rappelle l’urgence de préserver les corridors migratoires, menacés par le changement climatique et les barrières frontalières. Un message fort : la conservation des jaguars reste possible.
Source : AP
Mon coup de ❤️
62 % des communes françaises éteignent leurs lumières la nuit !
Entre 2015 et 2024, la France a connu une transformation remarquable : 62 % des communes ont adopté l’extinction totale de leurs éclairages publics en pleine nuit. Grâce à une analyse innovante des données satellitaires, le Cerema a pu cartographier cette évolution sur 19 262 communes, révélant une tendance forte vers la sobriété énergétique.
Cette initiative, motivée par des objectifs environnementaux, permet de préserver la biodiversité, de réduire la pollution lumineuse et de protéger le ciel nocturne. Une image animée illustre cette transition spectaculaire sur dix ans, montrant comment les communes s’engagent activement pour un avenir plus durable. Une avancée qui éclaire, paradoxalement, la voie vers une nuit plus naturelle et respectueuse de notre planète.
Source : Cerema
Des scientifiques créent un blé capable de produire son propre engrais !
Des scientifiques de l’Université de Californie à Davis ont mis au point une variété de blé capable de s’autofertiliser partiellement, une avancée prometteuse pour l’agriculture et l’environnement. Grâce à l’outil CRISPR, l’équipe du professeur Eduardo Blumwald a modifié génétiquement la plante pour qu’elle produise davantage d’apigénine, un composé stimulant les bactéries fixatrices d’azote dans le sol. Ces bactéries transforment alors l’azote atmosphérique en nutriments assimilables par le blé, réduisant ainsi le besoin en engrais chimiques.
Cette innovation pourrait diminuer la pollution des eaux et de l’air, tout en allégeant les coûts pour les agriculteurs, notamment dans les régions en développement. Cultivé en conditions pauvres en azote, ce blé modifié a déjà démontré des rendements supérieurs. Une solution durable qui pourrait transformer la sécurité alimentaire mondiale et inspirer des applications similaires pour d’autres cultures.
Source : SciTechdaily




