❤️ Les Bonnes Nouvelles du Dimanche 5 Octobre 2025
Explorez les nouvelles positives : l'énergie solaire domine l'UE, l'acétamipride bientôt banni et un programme de la Banque mondiale pour l'Inde.
Voici les 7 Bonnes Nouvelles du Jour :
Tant que le soleil brille !
☀️ L’énergie solaire devient la première source d’électricité dans l’UE !
Au deuxième trimestre 2025, l’énergie solaire a généré 122 317 GWh dans l’Union européenne, représentant 19,9 % du mix électrique global. Juin 2025 a été un mois historique : pour la première fois, le solaire est devenu la principale source d’électricité de l’UE, avec 22 % du total, surpassant le nucléaire (21,6 %), l’éolien (15,8 %), l’hydroélectricité (14,1 %) et le gaz naturel (13,8 %), selon Eurostat. Cette dynamique a porté les énergies renouvelables à 54 % de la production nette d’électricité, contre 52,7 % un an plus tôt, avec une progression marquée de la production photovoltaïque. Le Danemark, la Lettonie et l’Autriche dominent le classement avec des parts renouvelables supérieures à 90 %, tandis que la France reste en retrait. Quinze États membres ont amélioré leur part d’électricité renouvelable, notamment le Luxembourg (+13,5 points) et la Belgique (+9,1 points), grâce à un fort développement du solaire. Ce dernier constitue désormais la première source d’électricité renouvelable, avec 36,8 % de la production verte. Source
Laissez le dans le placard !
🐝 Un pas de plus contre les tueurs d’abeilles : l’acétamipride bientôt banni des foyers !
C’est la fin annoncée d’un insecticide controversé dans nos foyers : à partir du 31 janvier 2028, l’acétamipride sera interdit d’usage domestique dans toute l’Union européenne. Ce puissant neurotoxique, appartenant à la famille des néonicotinoïdes, était encore autorisé comme biocide ménager pour lutter contre les nuisibles tels que cafards et fourmis. Mais aucun industriel n’ayant déposé de demande de renouvellement avant la date limite du 30 juillet 2024, sa commercialisation cessera le 31 janvier 2027, suivie d’un délai de grâce jusqu’à fin juillet. Longtemps ciblé par les ONG comme Génération Futures, ce pesticide est aussi au cœur de tensions politiques : en France, sa possible réintroduction agricole, pourtant interdite depuis 2018, avait suscité une vive polémique autour de la loi Duplomb, avant d’être censurée par le Conseil constitutionnel. Alors que les filières agricoles de la betterave et de la noisette continuent de réclamer son retour, les apiculteurs dénoncent ses effets dévastateurs sur les abeilles. Si l’usage agricole reste pour l’instant autorisé au niveau européen jusqu’en 2033, la société civile appelle à une interdiction totale. Source
🌊 La Banque mondiale soutient un programme pour sauver le littoral indien et créer 100 000 emplois !
Face à la montée des risques climatiques et à la dégradation accélérée de ses écosystèmes côtiers, l’Inde lance un programme d’envergure soutenu par la Banque mondiale. Doté de 212,64 millions de dollars pour sa première phase, le projet SHORE vise à renforcer la résilience du littoral dans les États du Tamil Nadu et du Karnataka. À la clé : la création de 100 000 emplois durables, notamment dans le tourisme écoresponsable, le recyclage et la gestion des déchets. Avec plus de 11 000 kilomètres de côtes et un tiers menacé par l’érosion, l’Inde voit dans cette initiative un levier pour protéger la biodiversité marine, source de revenus pour quelque 250 millions de personnes. Le programme prévoit la restauration de 30 000 hectares de zones côtières, avec la replantation de mangroves, la réhabilitation de dunes et la protection d’espèces comme les dugongs et les tortues. En parallèle, 70 000 personnes seront formées à de nouveaux métiers. En misant sur l’économie bleue et la coopération entre secteur public et privé, le projet entend transformer la menace écologique en opportunité de croissance inclusive et durable. Source
Faites tourner le ballon !
⚽ Le foot n’est pas réservé aux jeunes et ces kenyanes le prouvent !
Au Kenya, des centaines de femmes âgées de plus de 50 ans bousculent les stéréotypes en adoptant le football comme outil de santé, de lien social et d’empowerment à travers le programme « Kick for Health », fondé par le Dr Elizabeth Keitany. Inspirée par la maladie de sa mère, cette initiative permet à des équipes féminines des comtés d’Elgeyo Marakwet et de Narok de se retrouver régulièrement pour des matchs où l’enjeu principal reste le bien-être. Enregistrée auprès de la Kenya Grannies Football Federation, l’initiative regroupe déjà plusieurs équipes, comme Kapcheptek, Makwo ou encore Oleleshwa. Au-delà des scores — Kapcheptek a notamment remporté une victoire 2-0 — les participantes témoignent de véritables transformations physiques et psychologiques. Gladys Lagat, 55 ans, affirme que le football l’a aidée à éviter une opération de la colonne vertébrale. Les joueuses appellent désormais les autorités à soutenir le mouvement. À travers ce projet, ces femmes prouvent que l’âge ne limite ni la joie de vivre, ni la capacité à se réinventer. Source
Juste à temps !
🛟 Au bon endroit, au bon moment : un paquebot sauve 12 naufragés au large du Mexique !
Le 28 septembre, le paquebot de luxe Enchantment of the Seas, de la compagnie Royal Caribbean, a sauvé 12 personnes à la dérive au large du Mexique, dans une scène inattendue qui a stupéfié les passagers. Initialement contraint de modifier sa trajectoire pour éviter l’ouragan Humberto et la tempête tropicale Imelda, le navire s’est retrouvé « au bon endroit, au bon moment », croisant la route d’un radeau de fortune en train de se disloquer. Les images capturées par un passager montrent le lancement d’un canot de sauvetage vers l’embarcation en détresse. Les rescapés ont été immédiatement pris en charge à bord, recevant eau et premiers soins, conformément aux protocoles maritimes. Une fois le navire proche des côtes, ils devaient être remis aux autorités compétentes. Ce n’est pas une première pour la compagnie : en février, un autre de ses navires avait sauvé 11 personnes entre Cuba et le Mexique. Pour les témoins, l’émotion reste vive : « Je ne peux qu’imaginer la peur qu’ils ont dû ressentir », confiait un passager. Source
Petites mais costaudes !
🌿Des forêts miniatures à croissance rapide permettent de reverdir les zones urbaines anglaises !
Inspirées de la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki, les mini-forêts urbaines fleurissent dans les villes du monde entier, et particulièrement au Royaume-Uni depuis 2020. Ces parcelles densément plantées, de la taille d’un court de tennis, permettent de restaurer rapidement des écosystèmes indigènes sur des sols urbains dégradés. À Édimbourg, une « wee forest » installée sur le campus de l’Université Queen Margaret devient un terrain d’apprentissage vivant pour des écoliers, qui observent l’absorption de l’eau et découvrent la biodiversité locale. Bien que modestes en taille, ces forêts se révèlent puissantes par leurs bienfaits : elles favorisent la biodiversité, résistent mieux aux sécheresses, et participent à la lutte contre le réchauffement climatique. Elles offrent aussi des bénéfices sociaux et éducatifs majeurs, en reconnectant les enfants à la nature et en améliorant la santé mentale des citadins. Si certaines critiques questionnent leur coût ou leur impact réel par rapport aux forêts naturelles, les mini-forêts apparaissent comme une solution prometteuse, à la fois écologique, sociale et résiliente, pour les villes de demain. Source
Rendement augmenté, environnement préservé !
🌾 Le nano-sélénium, une révolution durable pour la culture du riz !
Le riz, pilier alimentaire de plus de 3,5 milliards de personnes, est paradoxalement l’une des cultures les plus polluantes et énergivores. Héritée de la Révolution verte, sa forte dépendance aux engrais azotés entraîne une faible efficacité d’utilisation (seulement 30 %), une lourde pollution des sols et des eaux, et des émissions massives de gaz à effet de serre. Une étude récente menée par des chercheurs des universités du Massachusetts Amherst et de Jiangnan (Chine), publiée dans PNAS, propose une alternative prometteuse : l’application de nano-sélénium par pulvérisation sur les plants de riz. Ce procédé innovant permet d’augmenter l’efficacité d’utilisation de l’azote à 48,3 %, tout en réduisant les émissions polluantes de 18,8 à 45,6 %, et en diminuant les apports en engrais de 30 %. Le nano-sélénium stimule la photosynthèse, renforce les racines et améliore la valeur nutritionnelle des grains (protéines, acides aminés, sélénium). Cette avancée, à la fois écologique, économique et sanitaire, pourrait redéfinir durablement la production rizicole mondiale et contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations les plus vulnérables. Source
L’info qui m’a plu : Le projet SHORE en Inde, soutenu par la Banque mondiale, est incroyable par ses chiffres et son ambition. Créer près de 100 000 emplois est colossal, et en plus cela permet de préserver l’environnement. Cela prouve, une fois de plus, que le développement économique peut être associé à la protection de la biodiversité !
Et vous, quelle est votre bonne nouvelle préférée ?
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