Les niveaux de polluants mortels à Londres ont considérablement diminué.
À Londres, respirer un bon bol d'air frais au printemps était autrefois synonyme de pollution plutôt que de pureté.
Cependant, la situation a radicalement changé ces dernières années, notamment grâce à l'élargissement de la zone à très faibles émissions (Ulez) qui a été mis en place en août 2023. Un rapport récent de la Greater London Authority révèle que la qualité de l'air a connu une nette amélioration depuis cette extension. L'étude souligne que cette amélioration s'est produite de manière générale et à un rythme plus rapide que dans d'autres régions du pays.
Fait intéressant, les quartiers les plus défavorisés de Londres ont bénéficié de certaines des plus grandes avancées en matière de qualité de l'air. Cela montre que les efforts déployés pour réduire la pollution ne touchent pas seulement les zones plus riches, mais qu'ils ont également un impact positif sur les communautés qui en ont le plus besoin. En somme, ces changements témoignent d'une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux et d'une volonté collective d'améliorer la vie urbaine pour tous les Londoniens.
Sadiq Khan, le maire de Londres, a partagé avec le Guardian une information frappante : lors de sa première campagne électorale, les statistiques indiquaient qu'il faudrait pas moins de 193 ans pour que la pollution de l'air à Londres respecte les normes légales, si les mesures en place restaient inchangées. Cependant, il a souligné que grâce à des politiques innovantes et ambitieuses, la ville est désormais en bonne voie pour atteindre cet objectif dès cette année.
Depuis l'instauration de l'Ulez en 2019, les émissions de dioxyde d'azote ont chuté de 27 %, tandis que les niveaux de particules fines (PM2,5) dans la périphérie de Londres sont inférieurs de 31 % à ce qu'ils auraient été sans l'extension de l'Ulez. C'est un véritable coup de balai pour l'environnement londonien !
vu sur Positive News