Plus de 300 animaux sauvés d'une vie de souffrance
Une vaste opération de sauvetage a permis de libérer plus de 300 animaux d'une maison où ils vivaient dans des conditions épouvantables.
Cette intervention, réalisée par l'association Un gîte une gamelle, a marqué un tournant dans leur histoire, car c'est la première fois qu'ils sauvent autant d'animaux en une seule fois. Le sauvetage a eu lieu à Bompas, dans les Pyrénées-Orientales, suite à un signalement fait au procureur de la République. Le 31 mars 2025, l'association a annoncé avec fierté qu'ils avaient récupéré 305 animaux, dont des oiseaux, des lapins, des chinchillas et des tortues, tous entassés dans des cages qui obstruaient les couloirs et les pièces de la maison.
Les conditions de vie des animaux étaient alarmantes, et l'association a décrit une "odeur insupportable" à l'intérieur du domicile, rendant la respiration difficile. Cette situation désastreuse était le résultat du syndrome de Noé, un trouble psychologique qui pousse certaines personnes à accumuler un nombre excessif d'animaux. Les membres de l'association ont été choqués par l'état dans lequel ils ont trouvé ces animaux, et leur mission de sauvetage a été à la fois un défi et un acte de compassion. Grâce à leur détermination et à leur engagement, ces animaux ont désormais une chance de retrouver une vie meilleure, loin de l'horreur qu'ils ont connue.
Nous sommes rentrés complètement épuisés et choqués par l'ampleur de cette opération, partage Un gîte une gamelle sur ses réseaux sociaux. L'association a mobilisé plusieurs de ses bénévoles pour intervenir à Bompas, en collaboration avec la gendarmerie, des agents de l'Office français de la biodiversité et l'association Apac 66. Au total, 305 animaux ont été sauvés aujourd'hui, et nous sommes fiers de les avoir extraits de cette situation désastreuse. Pour le moment, ces animaux rescapés ont été répartis entre différentes associations et des particuliers.
L'association a précisé à nos confrères d'ICI que les animaux ne sont pas encore disponibles à l'adoption, car ils doivent d'abord passer par des visites vétérinaires. Corinne Legrand, la présidente de l'association, a souligné que la valeur marchande de certains oiseaux recueillis peut dépasser le millier d'euros, et que la maison abritait également des espèces de tortues protégées. Cela soulève donc des questions sur un éventuel trafic d'animaux, ce qui est préoccupant et mérite une enquête approfondie.
vu sur Centre Presse Aveyron