Plus de 400 pêcheurs retrouvés sains et saufs dans l’extrême-sud de Madagascar
Depuis le Mardi 28 Janvier, des centaines de pêcheurs avaient été portés disparus dans une mer très agitée, le pire était à craindre mais, bonne nouvelle, ils ont tous été retrouvés !
Le mardi 28 janvier, un grand nombre de pêcheurs ont quitté les rivages de la région de l’Androy. Malheureusement, ils se sont retrouvés en difficulté dans une mer particulièrement tumultueuse, où les vagues atteignaient des creux impressionnants de quatre mètres. Cette situation a conduit certains d'entre eux à s'échouer à des dizaines de kilomètres de leur point de départ, rendant leur retour encore plus compliqué.
Suite à cet incident, une enquête approfondie a été lancée, touchant près de 200 localités pour identifier les personnes disparues. Les équipes ont travaillé en étroite collaboration avec les familles pour retrouver les pêcheurs égarés, qui avaient été dispersés loin de leurs villages. À partir du vendredi 31 janvier, les autorités ont commencé à organiser leur rapatriement, permettant ainsi à ces hommes de retrouver leurs foyers et leurs proches après cette expérience éprouvante.
Sortis en mer par nécessité
Des pêcheurs ont exprimé leur détresse, affirmant qu'ils souffraient de la faim en raison de leur incapacité à naviguer en mer pendant plusieurs jours, en raison du cyclone Elvis, comme l'a rapporté le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue, Paubert Mahatante. Face à cette situation critique, certains d'entre eux ont décidé de braver les dangers de la mer, motivés par la nécessité de subvenir à leurs besoins, car leur activité est caractérisée par un cycle court : ils doivent vendre le poisson qu'ils attrapent le matin dans l'après-midi même.
De plus beaucoup de ces pêcheurs sont des novices, en effet, suite à une sécheresse récurrent dans la région, de jeunes agriculteurs se sont mis à la pêches. Et toujours par nécessité, besoin de nourrir leur famille, ils ont pris le risque de sortir dans une mer agitée malgré les alertes météo, ceci bien souvent par manque de formation mais aussi d’informations. C’est ainsi que des écoles de pêches se construisent dans la région de l’Androy mais pas facile d’anticiper des sécheresses régulières transformant des agriculteurs en pêcheurs.