Première mondiale : les routes françaises rechargent les camions électriques en roulant !
La France teste des routes intelligentes rechargeant camions et voitures électriques en roulant. Découvrez ces innovations pour un transport décarboné !
La France écrit une nouvelle page de la mobilité durable. Depuis l’automne 2024, deux projets pionniers transforment des tronçons d’autoroute en infrastructures intelligentes, capables de recharger les véhicules électriques en roulant. L’objectif ? Remplacer progressivement le diesel par une énergie propre, grâce à des technologies de pointe. Entre induction et conduction, ces innovations discrètes pourraient bien révolutionner le transport routier.
L’induction : une première mondiale sur l’A10
À Angervilliers, en Essonne, un tronçon de 1,5 kilomètre de l’autoroute A10 cache un secret technologique. Sous la chaussée, 900 bobines de cuivre, installées à dix centimètres de profondeur, alimentent les véhicules en mouvement par induction. Cette technologie, développée par la startup israélienne Electreon, permet un transfert d’énergie sans contact, grâce à un champ électromagnétique.
Pierre Delaigue, responsable du projet chez Vinci Autoroutes, souligne l’exploit : « C’est une première mondiale sur une autoroute ouverte à la circulation. » Les premiers relevés de l’université Gustave-Eiffel confirment une puissance transférée de 200 kilowatts en moyenne. Concrètement, un poids lourd récupère autant d’autonomie qu’il n’en consomme, tandis qu’un véhicule léger gagne deux à trois kilomètres d’autonomie par kilomètre parcouru.
La conduction : l’héritage du tramway bordelais
À près de 500 kilomètres de là, dans l’Ain, le projet eRoadMontBlanc mise sur une autre approche : la conduction par le sol. Inspiré du tramway bordelais, ce système utilise des rails conducteurs affleurant la chaussée, qui alimentent les véhicules via un bras articulé muni d’un patin.
Guillaume Demond, porteur du projet, insiste sur l’accessibilité économique : « Le but, c’est d’avoir des tarifs abordables à terme. » Cette technologie, bien que moins discrète que l’induction, offre une solution robuste et éprouvée pour les poids lourds.
Un enjeu économique et écologique
Ces deux projets, financés par Bpifrance et le plan France 2030, partagent une ambition commune : prouver la rentabilité de ces infrastructures pour accélérer la décarbonation du transport routier. L’induction, comme le précise Guillaume Demond, n’est pas réservée aux véhicules de luxe : « Ce n’est pas une option pour les Porsche. La démocratisation reste notre objectif. »
L’enjeu est de taille : le transport routier représente près de 30 % des émissions de CO₂ en France. Ces innovations pourraient réduire significativement l’empreinte carbone du secteur, tout en offrant une alternative viable au diesel.
Vers une généralisation des routes intelligentes ?
Si ces expérimentations s’avèrent conclues, la France pourrait généraliser ces technologies d’ici 2030. Les avantages sont multiples : réduction des temps de recharge, optimisation des batteries, et baisse des coûts logistiques pour les transporteurs.
Pierre Delaigue conclut avec optimisme : « Nous sommes à l’aube d’une révolution. Ces routes intelligentes pourraient bien devenir la norme. » Une chose est sûre : la France se positionne comme un leader européen de la mobilité durable.



Bon, d'une société israélienne.... :(! On se fait envahir par des voleurs de technologies... Se souvenir des vedettes et des mirages devenus des xfir la bas:(!