Strasbourg : un homme de 40 ans puni pour cruauté animale
Un homme de 40 ans a été condamné à Strasbourg pour avoir infligé des sévices graves à sa chienne, qu'il traitait comme un simple « vieux meuble ».
Le verdict a été prononcé le vendredi 28 mars, suite à des actes de maltraitance qui ont été révélés grâce à l'alerte d'une voisine. L'animal, visiblement affaibli, a pu être sauvé, mais un an plus tard, le propriétaire a été arrêté par la police alors qu'il conduisait. Cet homme était recherché depuis avril 2024 pour ses actes de cruauté envers son chien.
Lors de son procès, il a été condamné à une peine d'un an de prison, dont six mois avec sursis probatoire pour maltraitance animale, ainsi qu'à huit mois supplémentaires pour avoir refusé d'obtempérer aux forces de l'ordre. Selon les informations rapportées par L’Alsace, il a également reçu une interdiction définitive de posséder un animal. Cette affaire met en lumière la nécessité de protéger les animaux contre de tels abus et souligne l'importance de la vigilance des citoyens face à la maltraitance.
En avril 2024, une voisine a alerté les autorités en raison des pleurs incessants d'un animal et de bruits de coups. À leur arrivée, les forces de l'ordre ont découvert une chienne en très mauvais état, affaiblie et blessée, se trouvant dans un environnement sale, entourée de ses excréments et de déchets. Elle était attachée à un lit, et selon l'avocate de la Société protectrice des animaux (SPA), son propriétaire la traitait comme un simple « vieux meuble » et la voyait uniquement comme un « objet destiné à la reproduction ».
Le propriétaire, un restaurateur, a été arrêté le mardi 25 mars 2025 après avoir refusé de se soumettre à un contrôle. Lors de son interpellation, il était en état d'ivresse, avait consommé de la cocaïne, et conduisait sans permis ni assurance. En défense, il a expliqué que sa « claquette » s'était « coincée dans la pédale » de son véhicule. Concernant la chienne, il a nié toute responsabilité en affirmant qu'elle ne lui appartenait pas. Il est à noter qu'en 2022, la justice lui avait déjà retiré plusieurs chiens en raison de conditions de vie inacceptables.
vu sur Ouest France