Un australien a vécu pendant 100 jours avec un cœur en titane.
En Australie, une avancée majeure dans le domaine de la médecine a eu lieu avec la greffe d'un cœur en titane sur un patient, marquant un tournant dans les traitements de l'insuffisance cardiaque
Un homme d'une quarantaine d'années a été le premier à quitter l'hôpital de Sydney avec un cœur entièrement artificiel, selon les annonces faites par l'établissement médical. Cet homme, qui souffrait d'une forme sévère d'insuffisance cardiaque, a vécu pendant plus de 100 jours avec le BiVACOR Total Artificial Heart (TAH), une pompe à sang fabriquée en titane, avant de recevoir une transplantation cardiaque en mars dernier.
L'opération a été réalisée à l'hôpital St Vincent de Sydney, où le patient a été équipé de ce cœur artificiel en novembre, en attendant qu'un cœur de donneur soit disponible. Ce procédé innovant représente une première en Australie et ouvre la voie à de nouvelles possibilités pour les patients souffrant de maladies cardiaques graves. Grâce à cette technologie, les médecins espèrent améliorer la qualité de vie des patients en attente de transplantation, tout en repoussant les limites de ce qui est possible dans le domaine de la chirurgie cardiaque.
En février, il a été libéré de l’hôpital, juste avant de recevoir le cœur d’un donneur en mars. C’est un moment marquant dans son parcours médical, car il a pu quitter l’établissement avant de subir une transplantation cardiaque. Cela montre à quel point les avancées dans le domaine de la médecine peuvent transformer la vie des patients. L’hôpital St Vincent a souligné que ce patient détient désormais le record du temps le plus long entre l’implantation d’un BiVACOR et la transplantation. C’est une avancée significative pour la technologie des cœurs artificiels. L’objectif ultime de cette innovation est de permettre aux patients de vivre avec le dispositif de manière prolongée, sans avoir à passer par une transplantation, ce qui pourrait changer la donne pour de nombreux malades.
Entre juillet et novembre de l’année dernière, cinq patients aux États-Unis ont été équipés du BiVACOR dans le cadre d’une étude préliminaire de la FDA. Cependant, aucun d’eux n’a pu quitter l’hôpital avec l’implant, car ils avaient tous besoin d’une transplantation cardiaque pour pouvoir rentrer chez eux. Le BiVACOR utilise une technologie de lévitation magnétique, semblable à celle des trains à grande vitesse, pour assurer un bon flux sanguin, ce qui le rend adapté à la plupart des adultes, même ceux qui pratiquent une activité physique.
vu sur Sudinfo