Un plan national de lutte contre le frelon asiatique.
La biodiversité est au cœur des préoccupations en France, surtout avec l'invasion du frelon asiatique qui s'est étendue sur l'ensemble du territoire en seulement deux décennies.
Pour faire face à cette menace, l'Assemblée nationale a voté à l'unanimité, le 6 mars, un plan national visant à freiner la prolifération de cet insecte nuisible. Parmi les mesures phares de ce plan, on trouve l'indemnisation des apiculteurs, qui souffrent particulièrement de cette situation. En effet, le frelon asiatique est responsable de la disparition de près de 20 % des abeilles, ce qui représente un véritable coup dur pour l'apiculture et, par extension, pour la pollinisation des cultures.
Pour Arnaud Fourest, apiculteur à Vaux-le-Vicomte en Seine-et-Marne, cette nouvelle législation est un soulagement. Jusqu'à présent, il vivait dans la peur constante que ses ruches soient attaquées par ces prédateurs redoutables. Avec cette loi, il pourra enfin bénéficier d'une compensation en cas de perte due aux frelons. Il a exprimé son optimisme en déclarant que cette initiative va dans la bonne direction, soulignant l'importance d'un soutien pour les apiculteurs. Le plan national ne se limite pas à l'indemnisation, il vise également à établir une coordination des efforts de lutte contre le frelon asiatique, en définissant des stratégies d'action et des sources de financement pour mieux protéger les abeilles et, par conséquent, l'écosystème.
De nombreuses personnes se retrouvent à devoir créer leurs propres pièges pour éliminer ce prédateur. Il existe des pièges qui sont conçus pour ne pas nuire aux autres insectes, mais leur prix peut facilement dépasser les 100 euros, ce qui est trop onéreux pour beaucoup d'entre nous. Pour vraiment résoudre le problème, il est essentiel de s'attaquer aux nids, car c'est là que se trouve la source du problème.
En parallèle, il serait judicieux d'investir davantage dans la recherche afin de développer des pièges encore plus performants, qui non seulement éliminent le prédateur, mais qui préservent également la biodiversité. Cela permettrait de trouver un équilibre entre la lutte contre ces nuisibles et la protection de notre écosystème, ce qui est crucial pour l'avenir de notre environnement.
vu sur France Info